N’avez-vous pas remarqué que votre compréhension s’éclaire quand vous vivez les choses ?
D’une explication, d’une méthode, d’un conseil, d’une mise en garde, … nous retenons facilement les grandes idées ou la théorie principale. Cela nous évoque vaguement quelque chose.
Jusqu’au jour où nous avons l’occasion de passer de l’idée au vécu par les actes et la mise en œuvre. Alors, nos pensées deviennent consistantes car nous les éprouvons. C’est parce que nous sommes en mesure de leur donner du relief et du sens, dans cette dimension vécue, que nous accédons à un autre niveau de compréhension.
Nous opérons un passage entre le concept et l’expérience.
Le passage à l’expérience est aussi l’instant où nous pouvons relier ce vécu à ce que nous savons, ou à ce que nous ne savons pas encore et que nous découvrons.
Cette étape nous permet de densifier et de donner de la profondeur à notre appréciation des choses et à notre vécu.
Nous pouvons établir les liens entre les différents éléments qui constituent notre expérience de vie. De ces liens peut naître une nouvelle compréhension de nous-même, des situations que nous vivons et des autres. Cette compréhension nous mène droit sur le chemin de notre évolution et de notre progression !
N’oublions pas de préciser que dans notre progression nous rencontrons souvent le doute. Ne le craignons pas ! Il est un allier du processus de compréhension et d’intégration de l’information. Il est comme un oiseau de passage qui vient titiller la réflexion pour susciter le cheminement et pour nous amener à choisir une direction. Le doute est utile pour avancer.
Grâce au doute et à la possibilité d’éprouver quelque chose par les faits, par l’expérience (du latin opera), nous évoluons dans la compréhension de ce qui nous arrive, nous nous rapprochons du sens de notre vécu, et il nous devient plus facile de nous accepter tel que nous sommes et d’accepter les autres de la même manière.
Eva Lambert – logos-opera. © Photo Vincent Bauza