”Procrastination”, mais quel est donc ce (gros) mot qui porte en lui l’accusation de reporter l’action à demain (latin procrastinatio, ajournement – cras, demain), autrement dit de ne pas être en capacité de fournir l’effort dans l’instant ?
[Soulignons au passage que rien que la prononciation de ce mot nécessite un vrai effort d’élocution, ce qui déjà nous amène à relativiser l’accusation !]
Rares sont ceux qui ne sont pas concernés (même un petit peu) par l’envie, parfois, régulièrement ou quasi systématiquement, de ne pas exécuter une tâche qui s’impose à eux ou qui servirait leurs aspirations. Il y a une dimension humaine et universelle dans ce comportement qui suscite l’envie de comprendre le mécanisme en jeu.
Nous vous proposons d’éclairer votre connaissance sur la procrastination à travers ce que la science en dit. Notre proposition s’appuie sur la série d’articles publiée par Ismaël Hery dans le blog « Le temps reconquis », dont nous tentons ici de vous offrir un résumé. Nous vous invitons vivement à lire les publications de cet auteur, construites sur les résultats d’études scientifiques menées sur le sujet.
Posons-nous les bonnes questions et voyons quelles réponses éclairées y apporter !
Au programme :
épisode #1 ou la corrélation entre procrastination et santé
épisode #2 ou les causes probables de notre tendance à procrastiner
épisode #3 ou les bons remèdes pour nous en protéger
épisode #4 ou la musculation du contrôle de soi
Avertissement : ce programme est dense et découpé en 4 épisodes pour vous offrir le temps de la progression à votre rythme, usez-en ! Un lien [JE VEUX EN SAVOIR PLUS] vous dirige vers l’article à chaque fin de paragraphe.
#1 Santé et procrastination
Procrastiner augmenterait le stress et diminuerait la performance. Par conséquent la procrastination n’est pas sans effet sur notre santé… Elle en diminuerait même le bon état ! [JE VEUX EN SAVOIR PLUS !]
#2 Les facteurs de la procrastination
En deux mots, la frustration et l’ennui sont les facteurs dominants de la procrastination. Alors la faute à qui ? à moi ? à l’action ? au contexte ? au donneur d’ordre ? … Car quand nous procrastinons c’est que nous sommes en perte de sens, d’autonomie, que nous recevons peu de feed-back.
Mais alors, pourrions-nous agir sur le contrôle de nous-même et la confiance en nos capacités pour dépasser cet état procrastinateur ? [JE VEUX EN SAVOIR PLUS]
#3 Équation et remèdes !
Chez Logos-opera les maths on trouve ça joli, utile aussi ! Mais sincèrement on y comprend pas grand chose ! Pourtant cette équation qui réunit l’espérance, la valeur, l’impulsivité et le délai pour expliciter comment opère la motivation, on la trouve drôlement pertinente ! Nous la percevons comme une recette de cuisine où l’on augmente les doses des facteurs « espérance » et « valeur » et on diminue les quantités des facteurs « impulsivité » et « délai » pour rendre la motivation savoureuse … [JE VEUX EN SAVOIR PLUS]
#4 Vive la musculation !
Entendons-nous sur une définition du « contrôle de soi » : c’est ce qui se met (ou pas) sur le chemin de nos comportements automatiques et réflexes. La première bonne nouvelle c’est que nous avons une réserve de « contrôle de soi » ! La deuxième c’est que le contrôle de soi se développe comme un muscle ! La troisième c’est qu’il suffit de l’activer, de s’en servir régulièrement, de le solliciter pour que diminue mécaniquement notre tendance à procrastiner. Démonstration par ici : [JE VEUX EN SAVOIR PLUS] !
En conclusion, nous pouvons affirmer que la procrastination n’est pas un gros mot ! Mais bien un mécanisme, un système, un processus dont nous connaissons les rouages et sur lequel nous avons le pouvoir et la force d’intervenir, confiants que nous sommes en nos capacités !
Nous vous souhaitons un bel épanouissement de vos potentiels !
Eva lambert – logos-opera
Source : Ismaël Hery dans le blog « Le temps reconquis »
© Illustration DR jimbeton.com